Ce mardi 26 septembre 2017 s’est ouvert à Ouagadougou un atelier national d’amendement et de validation des propositions de réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, Grand Maître des Ordres burkinabè.

« Quelles réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè ? » C’est sur ce thème que se pencheront du 26 au 28 septembre 2017 les participants à l’atelier organisé par la Grande chancellerie des Ordres burkinabè.

Cet atelier fait suite aux recommandations recueillies à la suite de quatre ateliers de concertations ayant concernés différentes couches de la société burkinabè. Ce sont ces concertations qui ont permis d’aboutir à des propositions de réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè et dont l’amendement et la validation auront lieu au cours de la présente rencontre. L’objectif de ces réformes, c’est d’améliorer le dispositif règlementaire et organisationnel de l’administration des Ordres burkinabè.

Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, Grand Maître des Ordres burkinabè a dans son allocution d’ouverture, souligné que l’administration des Ordres burkinabè présente des insuffisances et des lacunes liées à la vétusté des textes qui règlementent l’organisation, la gestion des Ordres ainsi que le fonctionnement de la Grande chancellerie, d’où la nécessité de faire des réformes pour permettre à la Grande chancellerie « d’être en phase avec les réalités actuelles et de faire preuve d’efficacité dans l’accomplissement de sa mission. »


Au nombre des préoccupations de la Grande chancellerie, la disparité du mode de calcul de l’ancienneté, le désengorgement de l’effectif des récipiendaires du 11 décembre à Kosyam. Selon cette formule, la moitié des récipiendaires est décorée à Kosyam et l’autre moitié ailleurs sous la présidence de la Grande chancellerie. Parmi les préoccupations, il y a aussi les demandes de création de nouveaux Ordres spécifiques (il y a huit Ordres actuellement), la conception d’un nouveau logo, l’élaboration de textes qui règlementent l’exécution de l’hymne national, l’institutionnalisation d’Ordres qui reflètent la culture burkinabè. Concernant ce dernier point, le Grand chancelier, le colonel André Roch Compaoré explique que « c’est la raison pour laquelle nous proposons l’Ordre de l’Etalon en lieu et place de l’Ordre national. »

L’atelier ouvert ce mardi 26 septembre 2017 a donc pour but, selon le Grand chancelier, d’avoir une vision consensuelle des différentes réformes engagées dans le but de parvenir à une meilleure administration des Ordres burkinabè.Et ce, pour que les citoyens admis dans les différents ordres soient les plus méritants.

Justine Bonkoungou

Lefaso.net

Crédit Photos : Présidence du Faso

Source: LeFaso.net