Le syndicat national des secrétaires du Burkina (SYNASEB) a tenu un point de presse ce samedi 26 août 2017 à Ouagadougou. Ce point de presse a eu pour objectif de dire non à la matérialisation du processus d’élaboration du Répertoire interministériel des métiers de l’état (RIME) entamé par le ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale.
Face à la presse ce samedi 26 août 2017, les membres du SYNASEB ont dénoncé les moyens et mesures pris par le ministère concernant leur plateforme revendicative. A cet effet, ceux-ci disent non à la pratique dudit ministère et de ses techniciens qui est contraire à l’axe 1 du PNDES : « qui est la réforme des institutions et moderniser l’administration dont l’objectif est de promouvoir la bonne gouvernance politique et administrative pour effet attendu de rendre l’administration publique efficace et efficiente ». En plus de ce fait, ils disent aussi non au retrait du secrétariat de la famille d’emploi, etc.
En outre, les membres du SYNASEB tiendront le gouvernement pour responsable de la détérioration du climat social s’il persiste dans son attitude actuelle de mépris à l’égard des secrétaires.
En rappel, la plateforme revendicative du SYNASEB porte sur trois points essentiels. Il y a d’abord le point sur la réorganisation du plan des carrières des secrétaires. Ce point est relatif à la relecture consensuelle du décret 2009-399/PRESS/PM/MFPRE/MEF du 10 juin 2009, portant organisation des emplois interministériels en associant le syndicat (SYNASEB)…, l’arrêt de l’occupation des postes de secrétaires par des agents non qualifiés, etc.
Au-delà de ce point, il y a également l’amélioration des conditions de travail. En effet, ledit point se résume à la réorganisation des secrétaires, l’implication du SYNASEB dans les instances de prise de décision et la déconcentration de la formation des secrétaires dans tous les instituts régionaux d’administration. Et enfin le troisième et le dernier point renvoie aux mesures d’accompagnement. Ce point demande l’octroi d’une indemnité vestimentaire spécifique et l’octroi d’un montant de cinquante mille FCFA pour le cycle C, soixante-dix mille FCFA pour le cycle B et cent mille FCFA pour le cycle A.
Yvette Zongo (Stagiaire), Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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