L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 juin 2017, sous la présidence de Roch Kaboré. A la table du gouvernement, le transfert de gestion du péage au fond spécial routier, la suspension des activités de gestion des titres miniers, l’adoption des propositions pour l’attribution des études d’avant-projet détaillé de trois grands barrages.
Au titre du ministère des mines, le conseil a adopté un rapport qui autorise la suspension des activités de gestion des titres miniers pour une durée de deux mois, en vue de l’achèvement du projet de modernisation du cadastre minier. « Dans le processus de modernisation du cadastre minier, il est impératif d’avoir cette pause afin d’achever les travaux », a expliqué Rémis Fulgance Dandjinou, le porte-parole du gouvernement. Au sujet de la date de suspension, le ministre de la communication a souligné qu’un arrêté du ministre en charge des mines viendra préciser ladite date.
Au département de l’économie et des finances, le conseil a adopté un décret sur le transfert de gestion du péage au fond spécial routier du Burkina. Selon le ministre de la communication, les modalités de reversement du personnel actuel seront définies par une commission interministérielle comprenant les représentants des ministres en charge des finances, des infrastructures, de la fonction publique et des travailleurs du péage. Le conseil a également adopté une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 21 avril 2017, pour le financement partiel de la construction et du bitumage de la route Ouahigouya-Djibo.
Au titre du ministère de l’eau et de l’assainissement, le conseil a adopté les résultats d’un appel à propositions concernant les études de trois barrages qui sont d’une importance majeure dans la politique de l’eau du pays.
Selon le ministre Ambroise Ouédraogo, le conseil a adopté les propositions pour l’attribution des études d’avant-projet détaillé de trois grands barrages dans notre pays. Il s’agit du barrage de Ouessa (Sud-ouest), qui selon le ministre de l’eau, sera le plus grand barrage du pays en termes de stockage d’eau, avec quatre milliards de m3 d’eau. Ce barrage va comporter un important dispositif agricole avec 30 000 hectares de périmètre irrigué. « C’est aussi un barrage hydroélectrique, hydroagricole, halieutique et de ressources naturelles », a-t-il souligné.
Le second barrage, celui de Banwali, dans les Haut-bassins, aura une capacité de stockage de 250 millions de m3, permettra l’installation de 150 kilowatts d’hydroélectricité et l’irrigation de 2000 hectares.
Quant au troisième barrage, celui de Bassiéri, dans la région de l’Est, il permettra de stocker 150 millions de m3 d’eau, l’irrigation de 400 hectares et la production de 640 kilowattheures. Aux dires du ministre, les études de ces trois barrages vont coûter à peu près 7, 7 milliards sur le budget 2017-2018 et seront exécutées par des consortiums de bureau d’études avec chaque fois, la contribution des ingénieurs nationaux.
S’agissant du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, le conseil a adopté un rapport relatif au thème de la 15ème édition du SIAO, prévu pour se tenir du 26 octobre au 4 novembre 2018 . Le thème retenu est « Artisanat africain, exigence des marchés et développement technologique ».
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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