Le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a tenu ce mardi 14 mars 2017, la première assemblée générale extraordinaire du cadre de concertation tripartite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile. Au sortir de cette assemblée, les prix des denrées de première nécessité seront revus.

Pour faire face à la cherté de la vie, le gouvernement a décidé en 2011, de règlementer les prix des produits de première nécessité. Dans le but d’obtenir des prix consensuels prenant en compte les intérêts des consommateurs sans porter préjudice aux opérateurs économiques, un cadre tripartite regroupant le gouvernement, la société civile et les opérateurs économiques avait été mis en place.

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Participants

Ce cadre de concertation tient deux assemblées générales par an au cours desquelles il propose les prix des produits de grande consommation et fait des recommandations sur l’organisation de la production et de la consommation.

Constatant l’inflation de certaines denrées et produits de première nécessité, le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a tenu, ce mardi 14 mars 2017, la première assemblée générale extraordinaire du cadre de concertation tripartite de l’année, afin d’examiner les prix de certains produits vitaux notamment celui du pain qui est d’actualité récente.

Au cours de cette assemblée générale, les prix des produits de première nécessité seront examinés. Il s’agit notamment de celui du riz, des céréales locales, des huiles alimentaires, du sucre, de la farine de froment, du pain, du lait et des produits de laiterie, du savon, du ciment, du fer à béton, des tôles et des hydrocarbures.

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Le ministre du commerce Stéphane Sanou

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Stéphane Sanou, après avoir remercié tous les acteurs qui œuvrent à la recherche de solutions au problème de la vie chère, a invité les participants à un échange franc et inclusif, pour qu’au sortir de cette rencontre, des propositions concrètes puissent être formulées dans le sens de la facilitation de la vie des populations. Par rapport à l’évolution du prix du pain, il affirme qu’un arrêté règlemente ces prix, et espère que les boulangeries ne resteront pas hors la loi. Il termine en confiant que les conclusions seront appliquées à tous, car elles seront consensuelles. Et cela leur permettra de mener les contrôles plus aisément.

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Pascal Zaida secrétaire général de la ligue des consommateurs

Pour Pascal Zaida, secrétaire général de la Ligue des consommateurs du Burkina, ce cadre permettra un arrêt concerté des prix sur les produits de grande consommation. Il dit par ailleurs que la ligue des consommateurs recherche à travers ce cadre de concertation, des prix abordables et des produits de bonne qualité pour les consommateurs. Et aussi une compréhension des différentes spéculations actuelles sur le marché.

Rappelons que de nos jours au Burkina, 21 produits sont soumis à la règlementation des prix dont notamment celui des transports et des parkings publics.

Youmali Koanari

Lefaso.net

Source: LeFaso.net