C’est en 2014 que cet ancien pensionnaire de droit (option affaires) de l’université de Ouagadougou, s’est lancé dans l’entreprenariat, grâce aux revenus de ses petites activités qu’il menait. Il opte de s’investir dans l’élevage de poulets de race locale pour plusieurs raisons dont le fait qu’il ne nécessite pas de gros moyens pour commencer.

« Armé » de sa volonté, il va réussir à jeter les bases dans le village de Lantaaga, commune rurale de Pilimpikou, province du Passoré dans la région du nord. Là, il déploie son initiative dans un espace aménagé, divisé en poulailler, poussinière, « bungalow » (air de repos des poulets) et une zone abritant une couveuse à gaz d’une capacité de 360 œufs.


A ce jour, sa basse cour est forte de centaines de poulets, avec un cycle d’écoulement de quatre mois (à partir de l’éclosion). Les grossistes de la capitale, les fonctionnaires et autres particuliers constituent entre autres sa clientèle. Le jeune entrepreneur nourrit de grandes ambitions pour le domaine car, convaincu que l’Agriculture est un secteur qui peut à la fois lutter contre le chômage juvénile et contribuer au dynamisme économique national.


Malgré les démarches infructueuses auprès de Fonds nationaux à la recherche de financement, M. Gouem n’entend pas baisser la tendance dans sa vision. Ainsi, le défi immédiat est de se doter d’une couveuse de grande capacité munie d’un système d’installation solaire, construire un puits, accroître le nombre de poulaillers et de poussinières.

Aussi a-t-il en vue déjà de formaliser son activité pour en faire une entreprise et participer, dit-il, à la valorisation de l’agro-sylvo-pastoral, à la lutte contre le chômage et au fisc national. (Portrait à lire au cours de la semaine sur Le Faso.net)

Source: LeFaso.net