Du 30 au 31 janvier 2017 se tiendra à Addis Abéba, capitale de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, la 28e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.

L’ambition affichée par les dirigeants africains à travers l’Agenda 2063, est de créer les conditions d’une stabilité et d’une prospérité partagée en Afrique où aucun enfant, aucune femme ni aucun homme n’est délaissé ou exclu, sur la base du sexe, d’appartenance politique, de religion, d’ethnie, de localité d’âge ou autres facteurs. C’est aussi soutenir les jeunes en tant que moteurs de la renaissance de l’Afrique, grâce à des investissements dans les domaines de la santé, l’éducation, l’accès à la technologie, au capital, ainsi que par des stratégies concertées pour lutter contre le chômage des jeunes et le sous-emploi.

En choisissant le thème « tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse » pour ce 28e sommet de l’Union Africaine, les Chefs d’Etat et de Gouvernement entendent trouver les moyens et les stratégies pour faire de la jeunesse, le véritable fer de lance du développement de l’Afrique. Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de ses travaux. Il s’agit de la retraite des Chefs d’Etat et de gouvernement sur la réforme institutionnelle de l’Union et de ses organes, l’examen de la demande d’admission du Royaume du Maroc à l’Union Africaine, les débats de huis clos sur les questions stratégiques, l’examen et l’adoption du budget 2017 et les élections aux différents postes de la Commission de l’Union africaine ainsi que ceux de ses organes.

Au cours de ses élections, le Burkina Faso défendra la candidature de Madame l’Ambassadeur Minata SAMATE/CESSOUMA, au poste de Commissaire aux Affaires politiques de la Commission de l’Union Africaine.

Pour une Afrique politiquement unie et responsable

Pour ce poste de commissaire aux Affaires politiques, l’Ambassadeur Minata SAMATE/CESSOUMA a une vision et une approche stratégiques, celles de travailler à sortir le continent africain des sentiers battus. « L’Afrique de ce 21e siècle doit être une Afrique responsable, capable de se prendre en charge au nom de ses valeurs partagées. Aussi, est-il indispensable que des mesures soient prises pour accélérer le processus de ratification et d’appropriation par les Etats membres, de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance », affirme-t-elle. De même, pense la candidate, des efforts devront être fournis pour accroitre la capacité organisationnelle des institutions nationales chargées d’administrer les consultations électorales. Il s’agira pour elle, de créer un climat propice permettant à tous les acteurs politiques de participer pleinement aux processus électoraux et d’accepter, en toute confiance, les résultats issus des urnes. « J’y contribuerai fortement si je suis élue. Je veillerai à ce que l’Union africaine apporte régulièrement une assistance aux institutions électorales en vue d’en améliorer les normes et les standards en la matière » promet l’Ambassadeur Minata SAMATE/CESSOUMA.

Aussi, estime-t-elle que « les missions d’observation des élections de l’Union africaine doivent œuvrer à renforcer leur crédibilité vis-à-vis des opinions publiques africaines et internationales ». Toute chose qui permet de garantir la stabilité politique, une valeur qui doit être partagée sur le continent en vue de lui permettre de relever les défis du développement tels que formulés dans l’Acte constitutif de l’Union africaine.

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Service Presse Ambassade, Mission Permanente

du Burkina Faso en Ethiopie

Source: LeFaso.net