Les journées de clôture du projet « Les résultats de l’apprentissage de la lecture dans les trois premières années de primaire : intégration du curriculum, enseignements, supports d’apprentissage et évaluation (novembre 2013-janvier 2017 » se tiennent du 17 au 19 janvier 2017 à Ouagadougou. Mis en œuvre par le Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE-UNESCO) et les ministères de l’éducation du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal, ce projet vise à améliorer les résultats en lecture des élèves scolarisés dans les trois premières années du primaire.
Ces journées de clôture marquent la fin administrative et budgétaire du projet mais en aucun cas, il n’est question de « la fin du travail amorcé qui doit se poursuivre afin que les objectifs du projet puissent être atteints », a indiqué madame Amapola Alama, directrice du projet sur la lecture du BIE-UNESCO.
En effet, ce projet sur l’amélioration de la lecture qui a duré trois ans et trois mois, s’est donné entre autres comme objectifs, de renforcer les capacités des acteurs locaux ( responsables du curriculum, formateurs, enseignants), d’améliorer les curricula existants et la production de modules de formation des enseignants.
A travers ces présentes journées, il s’agira de présenter les résultats du projet, notamment la phase d’étude diagnostique nationale et internationale (première phase de 2013 à 2014), la phase de la mise en œuvre des plans d’actions nationaux qui ont découlé des recommandations de la première phase (seconde phase de 2015-2017). Il sera également question d’identifier les acquis et les défis de la mise en œuvre du projet en vue d’assurer un système éducatif de qualité et d’ « améliorer de manière systématique et durable, les résultats de la lecture -écriture dans les trois premières années du primaire ».
La lecture, clé de voûte de tous les apprentissages
« Le constat a été fait que nos enfants avaient des difficultés à maitriser la lecture, notamment dans les trois premières années du primaire » a noté le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly. C’est pour pallier à cette difficulté, que les ministères de l’éducation du Burkina, du Niger et du Sénégal, ont sollicité l’appui du bureau international d’éducation de l’UNESCO en vue d’améliorer les performances des élèves des trois premières années du primaire. « Ce projet tire ses fondements d’un constat qui est unanime : pour avoir accès à l’apprentissage, il faut maitriser le médium par lequel nous voulons véhiculer cet apprentissage », a soutenu le ministre en charge de l’éducation.
Saluant la mise en œuvre de ce projet, le ministre en charge de l’éducation a noté que la lecture est la clé de voûte de tous les apprentissages à l’école primaire. Au Burkina, ce projet a donné des résultats en termes de guides de formation, d’apprentissage, mais également d’un ensemble d’outils permettant aux enseignants de trouver une méthode d’améliorer l’apprentissage de la lecture. « Les acquis de ce projet qui s’achève sont importants pour nos enfants, pour nous tous » a-t-il signifié.
A cet effet, il a tenu à exprimer la reconnaissance du Burkina aux partenaires techniques et financiers, en l’occurrence le partenariat mondial pour l’éducation et le BIE-UNESCO.
Jean Martin Coulibaly a en outre, convié les différents acteurs à conduire l’implantation des documents et outils pédagogiques élaborés dans le cadre du projet. Le but étant d’aboutir à une éducation de qualité pour tous.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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