S’il y’a un exercice difficile à traiter, c’est bien celui de ne voir que les points positifs chez le partenaire conjugal. Je l’ai constaté plus d’une fois lorsque je demande à un conjoint de me dire les choses qu’il apprécie le plus chez l’autre. Très peu sont ceux qui arrivent à me citer sept qualités. Par contre, quand il est question des défauts, alors là, la chaine s’allonge à souhait.

Et c’est tout cela qui met à mal la cohésion du couple : dépeindre en noir le conjoint ou la conjointe. Pourtant la réalité est tout autre : si l’autre était si mauvais que ça, on ne le l’aurait jamais choisi.

Entretenons notre couple avec le peu positif

Entre partenaires, quel que soit le domaine dans lequel on évolue, si l’on passe le temps à ressasser les manquements, les défauts et autres anachronismes, il sera difficile voire impossible de faire équipe ensemble. La joie de travailler avec telle ou telle personne, de jouer dans la même équipe que telle autre, vient du fait avéré qu’il y a des qualités que l’on apprécie dans sa vie. Et le partenariat conjugal ne peut se dérober à cette règle. Et c’est sûr qu’il y a toujours chez l’autre bien de choses positives et c’est avec cela qu’il faut faire.

Je ne suis pas entrain de dire qu’il faut fermer les yeux sur les défauts ; mon approche c’est d’interpeller les couples à ne pas polluer leur vie avec rien que des défauts, alors qu’il leur est possible de donner du goût à leur existence avec le « peu de sel » que possède et entretient chacun des conjoints. Et du sel, il y en a certainement en chacun. Et du sel…et du parfum…et du baume, chacun en regorge même si c’est en petite quantité.

En appréciant ce peu chez l’autre, on le renforce, on le redynamise, on le valorise. Et cette démarche conduit non seulement à positiver d’avantage le partenaire, à le rehausser mais, surtout à l’aider à abandonner ce que l’on considérait comme défaut.

L’exercice que je propose à nos lecteurs est celui-ci :

Notez chaque jour une chose que vous appréciez chez l’autre, et confondez cette chose à lui, c’est-à-dire, la voir en lui.

Le premier jour, c’est sa gentillesse, alors ne l’appelez pas : Christophe ou Chrsitiane, Yelnodo ou Bibata, Yemboado ou Tani, etc. Ce jour-là il ou elle s’appelle « gentil(le) »

Deuxième jour, c’est douceur ; troisième jour, beauté ; troisième jour, libéralité ; quatrième jour, calme ; cinquième jour, travailleur ; sixième jour, accueillant ; septième jour, économiste.

Avec cet exercice et en ne considérant que les qualités, vous remplirez tout le mois sans vous y rendre compte. Du coup vous aurez eu le temps de mettre en parenthèse tous les défauts avérés ou imaginaires. Et ce mois-là sera le plus savoureux pour la vie du couple.

Et c’est comme cela que l’on entretient et enrichit la vie conjugale pour la rendre plus forte et plus résistante contre toutes les attaques d’où qu’elles viennent et quelle que soit leur nature. Cet exercice-là, chaque couple peut l’affronter et le vaincre pourvu qu’il y ait un peu de bonne volonté, surtout la volonté de vivre ensemble et ne jamais se séparer.

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Source: LeFaso.net