Une trentaine d’Experts des Comités Nationaux de Coordination du Mécanisme de la Surveillance Multilatérale de la CEDEAO, de l’Institut Monétaire Ouest-africaine, de l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest et des Banques centrales opérant dans la région ont entamé ce lundi 18 juillet 2016, à Ouagadougou une réunion pour analyser les performances macroéconomiques des États membres dans le cadre de la mise en œuvre harmonieuse du Programme de la monnaie unique de la CEDEAO.

Présidée par le Commissaire en charge des Politiques Macroéconomiques et de la Recherche Economique de la CEDEAO, M. Mamadou Traoré, la réunion, examinera, durant 5 jours, la situation économique et financière des 15 Etats membres de la CEDEAO au cours de l’année 2015. Les résultats issus de l’analyse des performances des pays au regard des critères de convergence ainsi que les recommandations pertinentes à l’intention des décideurs constitueront le menu principal de la prochaine réunion du Conseil de Convergence de la CEDEAO qui regroupera les Ministres de l’Economie et des Finances, les Gouverneurs des Banques centrales ainsi que les Représentants des Institutions régionales clés impliquées dans la mise en œuvre de la Monnaie commune.

En prélude à cette rencontre, la Commission de la CEDEAO, avec l’appui de la GIZ, a organisé du 11 au 13 juillet 2016 à Abuja, une réunion du Secrétariat conjoint CEDEAO/UEMOA/AMAO /IMAO/BIDC sur le Mécanisme de la Surveillance multilatérale Présidée par le Commissaire chargé des Politiques Macroéconomiques et de la Recherche Economique, M. Mamadou TRAORE, la rencontre avait pour objectif l’analyse approfondie des rapports des Etats membres au titre de l’année 2015 et les perspectives 2016.

A l’examen des rapports sur la situation économique et financière des Etats membres au titre de l’année 2015, le Secrétariat conjoint a mis en relief quelques insuffisances dont notamment, la non transmission régulière et à temps des rapports de certains Etats, les incohérences entre les analyses contenues dans certains rapports et les annexes soumises, l’utilisation de monnaies différentes dans l’analyse d’une même section et enfin, la mise à jour irrégulière de la base de données ECOMAC par certains Etats. Le Secrétariat conjoint a fait des recommandations visant à corriger ces imperfections.

Ont pris part à cette réunion d’Abuja, les Experts de la Direction de la Surveillance multilatérale, les Représentants des Institutions régionales impliquées dans la mise en œuvre du Mécanisme de la Surveillance multilatérale à savoir, l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), l’Institut monétaire ouest-africaine (IMAO), la Commission de l’UEMOA et la Banque d’Investissement et de Développement (BIDC).

ECOWAS COMMUNICATION

Source: LeFaso.net