Des travailleurs du restaurant Capuccino, principale cible des attaques terroristes du 15 janvier à Ouagadougou, qui ont fait 30 morts et 71 blessés, ont demandé, selon nos confrères de l’AIB, au gouvernement burkinabè, de venir en aide à leur employeur pour qu’il puisse reprendre ses activités.

Les manifestants, quelques dizaines vêtus en majorité de blanc, ont dans un premier temps déposé un bouquet de fleur devant les ruines du restaurant, protégée par un mur en tôle avant de dénoncer ce qu’ils appellent le « silence » du gouvernement a constaté l’Aib.

Frédéric Ouédraogo, représentant des travailleurs du restaurant Cappuccino a lancé :« Nous demandons à l’Etat de bien vouloir trouver des solutions idoines (pour) les victimes du Capuccino et de tous son entourage en donnant surtout un coup de pouce au gérant du Capuccino afin qu’il reprenne ses activités ».

Monsieur Frédéric Ouédraogo se veut rassurant quant à la fidélité de leur employeur. « Nous, le personnel du Capuccino, nous pouvons vous rassurer de la fidélité de notre employeur M. Gaïtan Santomina vis-à-vis de ses employeurs. Car il a même entamé la construction d’une autre structure pour une reprise (de ses activités), mais il se retrouve confronté à des entraves étatiques » souligne monsieur Ouédraogo.

Pour rappel 30 personnes ont perdu la vie le 15 janvier à Ouagadougou, lors d’une attaque terroriste dans le restaurant Capuccino et à Splendid hôtel.

Le ministre de la Sécurité Simon Compaoré annonçait le jeudi 30 juin 2016 au cours du traditionnel point de presse du gouvernement que dix personnes ont été arrêtées en lien avec ces deux attaques, dont trois suspects sérieux.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net