Le Burkina Faso a signé une nouvelle convention de financement avec la France pour la mise en place d’un 4e Fonds d’études et de renforcement des capacités (FERC). Les documents ont été paraphés dans la soirée du 5 juillet 2016 à Ouagadougou entre le ministre de l’économie, des finances et du développement, et l’ambassadeur de France au Burkina.

C’est une sobre cérémonie mais dont l’acte, selon les acteurs présents, contribuera à booster le développement du Burkina sur plusieurs plans. Ce sont le ministre de l’économie, des finances et du développement Hadizatou Rosine Coulibaly, l’ambassadeur de France Gilles Thibault et le directeur adjoint de l’Agence française de développement Thierry Liscia qui ont paraphé les documents.

Ce geste lance du coup la mise en place d’un 4e Fonds d’études et de renforcement des capacités (FERC). En rappel, le FERC est un instrument mis en place pour la préparation des projets et programmes que le Burkina soumet pour financement au partenaire français.

Le 4e FERC servira à financer le reliquat de l’étude de faisabilité du projet de développement de l’agriculture contractuelle et l’étude de faisabilité de la route circulaire Nord de Ouagadougou.


« Des études ont été identifiées pour de futurs projets à mettre en œuvre par l’Agence française de développement en partenariat avec ses interlocuteurs burkinabè, parmi lesquelles, notamment une suite au Programme de sécurité alimentaire à l’est, une étude pour un projet dédié aux cultures vivrières ou encore une étude pour un projet de construction d’une rocade à Ouagadougou », a précisé l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault.

Le ministre de l’économie, des finances et du développement Hadizatou Rosine Coulibaly a remercié le partenaire français pour son accompagnement dans la maturation des projets et programmes qui lui sont soumis. « Je salue cette initiative qui nous permet de disposer d’initiatives de qualité prêtes à être mises en œuvre », a poursuivi l’argentier du Burkina.

Les trois FERC précédents octroyés de 2007 à 2012 pour un montant cumulé de plus d’un milliard 600 millions ont permis de financer les études de faisabilité de projets qui selon les acteurs sont aujourd’hui des succès de la coopération entre les deux pays.


On peut citer des projets au niveau de la SONABEL, du plan d’occupation des sols et du schéma directeur de la ville de Ouagadougou, de l’appui aux collectivités rurales dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des hauts bassins, des études sur la filière solaire , ou encore dans le cadre du projet Ziga II.

Le fonds permet de financer la gamme d’intervention suivante :
- des études ou expertises sectorielles ou institutionnelles, d’identification de faisabilité de projets, en amont de l’octroi de nouveaux concours de la France,
- de l’assistance technique résidentielle (expert technique international) en matière d’identification des projets et programmes, sur la base du document cadre de partenariat signé entre la France et le Burkina
- plus exceptionnellement, en ce qui concerne des thématiques non liées directement aux secteurs de concentration du document cadre de partenariat.

Tiga Cheick Sawadogo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net