L’unité d’action syndicale (UAS) a animé une conférence de presse ce vendredi 8 juillet 2016 à la Bourse du travail. Objectif : faire le point de la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement lors de sa rencontre avec les centrales syndicales. Les conférenciers donnent jusqu’au 28 juillet prochain au gouvernement pour respecter ses engagements.
Pour l’occasion, les responsables des centrales syndicales ont répondu présents. La charge de faire le point de la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement est revenue au président du mois des centrales syndicales, Olivier Guy Ouédraogo.
Les décisions prises par les secrétaires généraux
Pour le président du mois, quelques points dont la baisse du prix des hydrocarbures, les zones rouges et la question des permanents syndicaux ont connu des solutions. D’autres points, par contre, sont en cours d’exécution. Ce sont ceux relatifs à la loi 081 qui, de l’avis de Olivier Guy Ouédraogo, est le point essentiel pour lequel les agents attendaient les retombées en juin.
Le cas du foncier où une informatisation des fichiers a été demandée en vue d’une transparence dans la gestion des parcelles est toujours en attente de réponse.
Les travailleurs exigent par ailleurs du gouvernement un chronogramme précis de mise en œuvre des différents engagements contenus dans le communiqué final de la rencontre gouvernement /syndicats d’avril 2015, de même que la mise en œuvre effective des activités qui étaient annoncées comme imminentes.
Pour une meilleure appropriation de ces points par les travailleurs, les secrétaires généraux des syndicats ont demandé à l’ensemble des structures de base de l’UAS de tenir des assemblées générales unitaires au cours desquelles seront expliqués les différents engagements et leurs enjeux.
Un doigt accusateur sur le patronat
Selon l’unité d’action syndicale, le comportement du patronat qui traine les pieds explique certains retards. « Nous sommes tous des personnes responsables et nous avons tous la responsabilité de la paix sociale dans ce pays », renchérit-il.
Une date butoir a été donnée au patronat- au plus tard le 31 août 2016-, pour le début des travaux de la commission consultative qui doit plancher sur la situation des permanents syndicaux. Faute de quoi, les travailleurs se feront entendre à nouveau.
Angéline Toé (stagiaire)
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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