Première du genre au Burkina, la finale de Pony Game a eu lieu vendredi 18 juin 2016 à Bobo-Dioulasso. Elle a mis aux prises l’équipe de Ouagadougou et celle de Bobo-Dioulasso sortie vainqueur. La cérémonie était présidée par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins.
L’initiative de la compétition Pony Game est de l’association des jeunes et sport équestre du Burkina (AJSEB) dont l’objectif principal est de promouvoir la pratique de l’équitation par un large public. Pour y arriver, elle propose des activités telles que celles équestres de loisirs (tourisme équestre, balades urbaines en calèche, balades rurales en brousse, endurance, circuit de TREC…), des activités équestres sportives comme les sauts d’obstacles, le pony games, le carrousel, le dressage…et enfin des activités culturelles comme les spectacles équestres, le voltige, le dressage traditionnel…
Vendredi soir, l’engouement était patent sur le plateau Yéguéré. Adultes et enfants n’ont pas raté le rendez-vous de la finale de Pony Game. Des moins de 14 ans aux moins de 17 ans, en lever de rideau les cavaliers ont montré leur savoir-faire en matière d’équitation. Puis vint la finale opposant les ouagalais aux bobolais. Pendant près d’une heure, les deux équipes ont compéti au slalom, le jeu de bases, de bouteilles, de drapeau, de ballon, et marche…A l’issue, c’est l’équipe de Bobo composée de cinq cavaliers qui a remporté le premier prix. Un prix composé de matériels d’équitation. En effet, explique le président de l’association Modib Traoré, l’équitation en tant que sport de masse n’est pas facile. « Un seul cavalier pour un cheval, mais combien de gens sont émerveillés lors du passage d’un beau cheval », fait-il savoir. C’est pourquoi l’AJSE-BF entend dispenser des formations professionnelles équestres contribuant ainsi à la valorisation de toutes les filières touchant au cheval, l’un des enseignes du Burkina. De ces différentes activités, foi de M. Traoré, naitra le besoin de trouver des chevaux adaptés à ces multiples pratiques et permettra le développement de l’élevage. « Le volet cheval et tradition, quant à lui, permettra d’organiser dans les zones à forte pratique équestre, des rencontres de dressage traditionnel afin de recenser les différentes techniques, les allures, de les codifier et de publier un manuel de dressage du cheval traditionnel burkinabè ». A cela s’ajoute le projet du cheval à l’école ou dans les centres de vacances et de loisirs, ce qui créera sans doute un engouement auprès des enfants. Toutes ces activités, soutient Modibo Traoré, permettront de stimuler un peu plus la filière équine mais aussi de favoriser la création d’emplois. Une initiative beaucoup saluée et encouragée par le gouverneur des Hauts-Bassins Antoine Attiou.
Bassératou KINDO
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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