Simon Compaoré ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure a fait d’une pierre deux coups. En séjour dans la région du Sud-ouest, il a échangé avec les forces vives et visité les casernes. Objectif : s’imprégner des réalités vécues au quotidien par les forces de défense et de sécurité de la région.

Après avoir eu un huis clos avec les forces de défense et de sécurité dans la salle de conférence du conseil régional du Sud-ouest, le ministre Simon Compaoré s’est rendu respectivement au 22ème régiment d’infanterie commando de Gaoua, au groupement départemental de Gendarmerie de Gaoua et chez les policiers à la direction régionale de la police du Sud-ouest. Dans ces différentes casernes, ce sont les premiers responsables qui ont porté leurs doléances à leur ministre de tutelle. Lesquelles se résumant à l’insuffisance de personnel, en armement, de matériel roulant et logistique, à la vétusté des locaux ou de tenues et à l’absence de brigade de recherche pour la gendarmerie. Quant à l’absence d’électricité dans les brigades de gendarmerie de Ouessa et de Dissin exposée par le colonel Bernard Koutaba , instruction a été donnée au gouverneur de faire électrifier ces brigades au plus tard dans trois semaines.


Simon Compaoré a salué le sacrifice consenti par ces hommes et femmes dans l’exercice de leurs missions, au prix de leurs vies. Le Sud-ouest est une région spécifique car étant une zone vulnérable avec des frontières poreuses. C’est pourquoi l’hôte du jour a invité les forces de défense et de sécurité à plus de courage et d’abnégation dans l’accomplissement de leur tâche. « Incessamment, une vaste opération de sécurisation sera organisée de façon conjointe avec les forces de défenses et de sécurité et corps paramilitaires ». Cette opération vise à faire sentir aux populations l’autorité de l’Etat dans toutes les localités de la région du Sud-ouest. Aux problèmes que rencontrent les forces de l’ordre de cette région, il affirme que le gouvernement s’évertuera comme il le fait par tous les moyens pour apporter des solutions adaptées .Il conclut en assurant que certaines préoccupations seront analysées par la hiérarchie.

En rappel, deux policiers ont perdu la vie dans cette région. Il s’agit de l’assistant de police Hatina Ouoba assassiné le 29 Mars 2016 et du directeur provincial de la police nationale du Noumbiel en 2014.

Dalou Mathieu Da correspondant régional

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Source: LeFaso.net