Du 26 novembre au 3 décembre 2016, la ville de Ouagadougou accueillera la 10ème édition de la triennale « Danse l’Afrique Danse ». Célébrée sous le signe de la mémoire et de la transmission, la présente édition se veut un cadre d’échange entre les acteurs du secteur de la danse sur le continent Africain. Désignés pour organiser cette manifestation panafricaine, le Centre de développement chorégraphique « La Termitière » (CDC La Termitière), et l’Ecole de danse internationale Irène Tasssembédo (EDIT), ont animé une conférence de presse ce mercredi 8 juin 2016.
« Danse l’Afrique Danse » 2016 va accueillir à Ouagadougou, plus de 400 artistes, administrateurs, techniciens, journalistes et professionnels de plus de 20 pays. Ainsi, de nombreuses manifestations sont au menu de cette triennale de l’Afrique. Ce sont entre autres : des actions populaires destinées au grand public, des expositions photographiques, des projections de films et documentaires sur les processus de création, des master-classes avec des chorégraphes invités, des spectacles professionnels et amateurs, des tables rondes et conférences.
« Le festival va s’étendre à toute la ville de Ouagadougou. Des activités se tiendront dans les écoles, au CDC, à l’ATB, à l’EDIT, au CENASA, au centre culturel français, etc. Nous essayerons de faire danser toute la ville au son de la triennale. Il s’agit de faire de ce festival, une manifestation populaire et faire comprendre que la danse est un art accessible » a signifié Irène Tassembédo, coordonnatrice du festival.
C’est en 1995 à Luanda en Angola que s’est tenue la première édition de ce festival. L’honneur revient au Burkina d’organiser la dixième édition de cette manifestation panafricaine devenue incontournable. « Le choix sur le Burkina Faso constitue en effet une reconnaissance de ce pays comme épicentre de la création chorégraphique contemporaine sur le continent et s’appuie sur l’ancrage dans ce pays de nombreuses actions de développement et sur leur impact de développement » a indiqué Irène Tassembédo.
Pour le directeur artistique du festival, Salia Sanou, il s’agit d’un rêve qui se réalise. « Cela a toujours été un combat pour nous, de faire en sorte qu’une telle manifestation se tienne à Ouaga » a-t-il dit.
Placée sous le signe « mémoire et transmission », l’édition 2016 du festival sera une occasion pour « partager la danse ». Pour le directeur artistique, il s’agit d’échanger avec le public dans différents endroits (prisons, marchés, etc.), de partager la danse en tant que professionnels, amateurs, commerçants, couturiers, etc.
Aussi sera-t-il question de rendre hommage aux grands chorégraphes de l’Afrique, ce qui permettra aux jeunes chorégraphes de s’approprier des pièces anciennes. « La triennale présentera plus d’une centaine de représentations dont la reprise par de jeunes chorégraphes, de pièces chorégraphiques qui ont marqué l’histoire du festival. La danse est aussi une histoire de génération et de tradition » a-t-il noté.
Représentant le ministre de la culture, des arts et tourisme, Djakarya Héma s’est dit satisfait de la tenue prochaine de cette triennale. Dans cette dynamique, il a rassuré sur l’engagement du ministère aux cotés des organisateurs pour faire de cette édition, une réussite.
Le Festival « Danse l’Afrique Danse » se tiendra à Ouaga grâce au soutien de l’institut français, de la fondation Total et du ministère en charge de la culture.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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